année 2014
1er février 2014: Assemblée Générale
Et une AG de plus ! Pour changer un peu, la date était plus précoce que d'habitude, notre présidente a l'humeur voyageuse et il fallait agir avant son départ pour quelques mois au Pérou. Aucun problème, les membres du collectif ont répondu présent.
Donc une AG dans une ambiance détendue mais efficace. Pour se mettre en bouche, un petit coup de Solisphère où chacun était invité à afficher en quelques mots: “ Pour vous le collectif TH c'est quoi ?“ puis rapport moral par Claire Philippe qui a su rassembler les points forts de l'année, rapport d'activité par Danielle Moreau, avec une liste fournie de réalisations et la mise à disposition du rapport écrit détaillé, rapport financier par Antoinette Lambert qui fait état d'une situation saine. Tous ces rapports sont votés à l'unanimité.
Petite pose et on repart vers la séquence orientations en laissant la parole à plusieurs suggestions dans l'assemblée:
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Comment inciter la totalité (ou le maximum) d'associations membres a réellement participer à la vie du collectif: Charte du bénévolat, ou concrètement listing des tâches réalisables, participation aux AG des autres associations , réalisation d'évènements communs, exigence au niveau de la participation au CA ou au moins à une commission.
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Education au développement: la région nous incite à aller vers les publics Lycée, et apprentis, mais certains d'entre nous ont aussi des projets d'intervention pour la tranche d'âge 6-10 ans en extra scolaire.
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Plaidoyer: comment le collectif peut il s'organiser pour effectuer des actions de plaidoyer auprès des élus ou des candidats dans nos domaines de compétence ?
Tous ces débats donnent soif, et un pot convivial était le bienvenu pour clore cet après-midi dans la bonne humeur.
30 novembre 2014: La Palestine et les territoires occupés
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Une cinquantaine de participants ont assisté au samedi citoyen proposé par l’Association France Palestine Solidarité, Artisans du Monde et le CCFD-Terre Solidaire, le 30 novembre 2013, dans le cadre de
Deux militants de l’AFPS ont rendu compte de la situation dans les territoires telle qu’ils l’ont constatée lors de leurs voyages sur place en février et juin 2013. S’appuyant sur un diaporama ils ont évoqué l’histoire de la région et témoigné de la situation actuelle : la colonisation, le mur, les difficultés de la vie quotidienne et la mise sous tutelle de l’économie avec la mise en place d’un véritable « apartheid ». Ont été évoqués aussi les aspects politiques, la répression, les modalités de l’occupation et le sort réservé aux prisonniers, le déni des droits de l’Homme.
Les intervenants ont souligné la volonté indéfectible des palestiniens de ne pas disparaître et de préserver leur identité de peuple. Cette résistance prend diverses formes : culturelle, économique, politique aussi avec l’apparition d’une résistance non violente. Les solidarités internationales sont indispensables sur le plan économique et culturel mais aussi pour permettre à ce peuple de rester « visible » aux yeux du monde. L'annexion, parfois violente, parfois rampante que l'état d'Israël mène depuis des années, est résumée ci contre
Cet exposé est suivi d’un court power point évoquant les partenaires que soutient là-bas, le CCFD-Terre Solidaire : elles sont 20 associations qui agissent sur les conséquences , mais aussi sur les causes de l’occupation israélienne.
Un stand, monté par Artisans du Monde et l’AFPS proposait à la vente solidaire des produits de l’artisanat palestinien.
La réunion a été écourtée car beaucoup souhaitaient aussi participer à la manifestation contre le racisme organisée à 16h30 Place de la République.. Il n’y a donc pas eu le temps d’un débat et le diaporama du CCFD Terre Solidaire sur le Plaidoyer « Palestine –Israël » avec sa large plateforme regroupant plus de 40 ONG, n’a pu être abordé (il a toutefois été envoyé par internet à la plupart des participants).
21 novembre 2014: soirée SSI
Agriculteurs Français, Indonésiens, Sahéliens: des défis communs.
Dans le cadre de la Semaine de la Solidarité Internationale, la conférence-débat organisée à Saint-Gervais-en-Belin a permis de sensibiliser un large public aux défis qui se posent aux agricultures et aux paysans du Nord et du Sud.
70 personnes ont répondu à l’initiative de l'AFDI (Agriculteurs français et Solidarité internationale) et du CCFD- Terre solidaire jeudi soir à la salle des fêtes de Saint-Gervais-en-Belin.
Les deux associations proposaient de débattre autour d'un film réalisé à la suite du voyage en Indonésie de bénévoles du CCFD-Terre solidaire en 2012. Michèle Piau et Xavier Sarrat y avaient rencontré des associations et syndicats de paysans partenaires du CCFD-Terre solidaire et pu comparer les problèmes qui se posent aux agriculteurs de nos deux pays.
Accès à la terre difficile pour les jeunes agriculteurs en France, accaparement des terres par les plantations de palmiers à huile et les mines de bauxite en Indonésie ; Agriculture vivrière sacrifiée au profit des cultures d'exportation en Indonésie, concurrence internationale souvent délétère en France... Mais aussi efforts de nombreux agriculteurs de France et d’Indonésie pour développer une agriculture durable qui fournisse une nourriture saine et accessible au plus grand nombre.
Nous avons beaucoup à apprendre de certaines initiatives prises dans les pays du Sud. Une association indonésienne s'attache ainsi à donner un minimum de formation agricole à tous les enfants de sa région afin que, plus tard, même s'ils ne deviennent pas paysans, ils conservent un lien à cette terre qu'ils ont un jour travaillée.
France, Indonésie, Sahel... La présence de Geneviève, une agricultrice burkinabé, partenaire de l'AFDI, a élargi le débat au continent africain en proie à des problèmes de sécurité alimentaire encore plus criants. Le témoignage de Geneviève a convaincu l'assistance que l'organisation des paysans est source d'innovation et peut sauver des régions entières, malgré des conditions naturelles défavorables. Accès à la banque de paysans souvent analphabètes, connaissance de leurs droits, développement de cultures adaptées au terrain, favorisent « une agriculture propre, une agriculture qui développe » a martelé Geneviève, représentante d’un pays où 80% de la population est paysanne.
Le développement local est un des moyens d'empêcher les jeunes de choisir l'exil a-t-elle insisté. Une leçon à méditer dans notre pays tenté par le repli sur soi.